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Certaines formes d’enseignement permettent d’intégrer davantage les enfants sourds dans des classes ordinaires et sans usage de langue des signes. L’éducation auditive-verbale peut s’appliquer lors de dépistage précoce de la surdité. Ainsi, dès le plus jeune âge et avec l’aide de technologies comme les implants cochléaires ou appareils auditifs, le monde du son reste accessible. Ils entendront donc du langage parlé et pourront eux-mêmes l’utiliser. Rien n’empêche toutefois un usage de la langue des signes en plus de l’apprentissage de celle « normale ». D’ailleurs, bien des établissements spécialisés offrent une éducation bilingue.

Des changements pédagogiques doivent aussi s’opérer afin de mieux intégrer ces apprenants. Évidemment, les supports visuels nombreux et explicatifs vont permettre une meilleure compréhension mais en outre une participation plus importante de l’enfant.

Ajouter des sous-titres lors de la présentation de films ou de vidéos leur donnera l’occasion de comprendre ce qui est projeté. En tant qu’enseignant, il faut penser à son placement afin que ceux ayant des troubles auditifs soient en mesure de plus facilement voir la bouche. Un enregistrement des cours suivi d’une transcription écrite offrira à chacun d’avoir la version officielle de ce qui a été dit.

Enfin il peut être adéquat d’enseigner en plus quelques signes auprès des camarades de classe afin de favoriser l’intégration sociale des enfants dans un cadre régulier. Que ce soit des lexèmes de la vie de tous les jours (« bonjour », « ça va? », « merci », « s’il te plaît ») ou d’autres liés à l’activité pédagogique en question (par exemple, « tableau » pour une visite au musée). D’ailleurs, il peut être intéressant de laisser les élèves demander eux-mêmes des mots à apprendre, quitte à les chercher sur le Dico Elix.

D’après le site https://www.cursus.edu/fr